Florian Giustiniani était derrière l’écran, il est aujourd’hui loin des projecteurs, de retour à Bessan. Ancien candidat de X-Factor, éliminé le 11 juin dernier, l’aventure “télé auditive” est désormais loin.
Depuis qu’il est rentré de Paris, le chanteur se "ressource en famille, auprès de mes proches". Mais pas que : "Je me suis vite remis au travail pour rebondir sur l’émission. Grâce aux contacts que j’ai eus, j’essaye de faire fructifier tout ça et j’ai décroché quelques dates pour cet été".
Si le 5 août, il se produira à Uzès dans le Gard, il rejoindra “son” Hérault avec plusieurs dates : le 8 lors de la fête locale de Bessan, le 9 en première partie de Nolwenn Leroy sur la scène flottante du Cap-d’Agde, le 10 à nouveau et à Bessan et le 17 au Cap, seul cette fois-ci, au casino.
Si l’on pouvait penser qu’il pouvait être “traqueux avant” d’assurer le prélude d’une ancienne candidate de téléréalité, Nolwen Leroy, comme lui, le rendez-vous que Florian redoute est celui du 17. Eh oui, au casino, les mineurs ne sont pas acceptés. Alors, les premiers fans du Bessanais, pour la plupart adolescents, devront se replier sur les autres concerts. D’autres sont en pourparlers... avec maman en bonne gestionnaire.
Tandis qu’il surfe sur la vague estivale de sa notoriété bien éphémère, Florian garde le cap et pense “carrière” plutôt que “mirage x-factorien”. "Je suis en rapport avec un auteur, compositeur et manager pour sortir, dans l’idéal, un single en octobre. On est en train d’y travailler... C’est sur la bonne voie mais ça reste difficile." Car, depuis l’aventure sur M6, le suivi artistique est bien maigre une fois les candidats éliminés. Le Bessanais avoue : "C’est comme ça quand c’est la fin." Loin de la pression mais avec le regret de ne pas avoir franchi de nouvelles étapes vers la finale, de ce X-factor, Florian se rassure en relativisant : "Huit primes sur onze, c’est déjà bien". Son retour à la vie normale s’est fait sans grands changements ou presque. "Pour le coup, il y a des gens avec qui je ne m’entendais pas bien avant et qui auraient pu m’enfoncer... Pourtant, personne ne m’a critiqué sur le fait que j’avais perdu. Honnêtement, je m’entends mieux avec tout le monde, les gens sont super cool avec moi."
Les dates, les compositions dans la tête... Florian sait que, pour lui, il est "déjà oublié. Tant que l’émission tournait, ça allait. Mais désormais, il faut faire vite. Septembre ou octobre, après c’est trop tard !" Pour ne pas replonger dans l’oubli. Sinon, il le sait : "Il faudra recréer tout le produit et ce ne sera possible que dans trois ou quatre ans." Tout ce que Florian a bien voulu dévoiler de son projet, c’est que le titre sera "de la variété française avec ma touche personnelle". Pour le reste, il faudra attendre encore deux mois, à moins qu’il ne livre quelques pistes lors de son tour de chant où les vacanciers n’ont pas encore oublié celui que l’on appelait le Justin Bieber français. Pourtant, désormais, que ce soit sur le look, la maturité ou le choix musical, toute ressemblance serait fortuite.
Concentré vers demain, le Bessanais semble heureux : "Je pense que j’ai beaucoup de chance. Tout se passe bien pour le moment. Pour le reste, on verra bien." Que les vacanciers et autres locaux se précipitent sur les dates de ce jeune homme simple et au grand talent. Il sait interpréter a capella un Caruso digne de faire “monter les poils”, comme on dit. En tout cas, ceux qui l’ont entendu ont déjà pris leur billet.
Source : midilibre
CYRIL CALSINA
02/08/2011, 06 h 00
